On m’a souvent dit que j’avais un pouvoir de manifester très fort. Manifester en énergétique et en spiritualité, c’est quand tes pensées se réalisent.
J’ai eu maintes fois l’occasion de le vérifier mais comme j’étais, jusque-là, dans l’auto sabotage, je trouvais des excuses…
Et depuis quelques temps maintenant, j’en prends vraiment conscience. Mon esprit pragmatique a fini par s’ouvrir à ce pouvoir. Ce que j’ai vécu cette semaine et que je vais vous raconter en est le parfait exemple.

Mardi, je contacte une dame qui s’était montrée intéressée par mon accompagnement « se reconnecter à sa puissance ». Au téléphone, alors que je lui explique ce qu’il comprend, elle me répond
« Mais ce n’est pas du coaching
- Non, effectivement et c’est pour cela que je parle d’accompagnement sur mon site. Je ne rentre pas dans la définition académique du coaching. Un coach n’est ni un thérapeute, ni un conseiller et surtout, il ne donne jamais les réponses aux questions du client. Il l’amène à les trouver par lui-même. Or, quand j’ai les réponses, je les donne à mes clients pour aller plus vite. Donc non, ce n’est pas du coaching. Il faudrait que je trouve un autre mot pour décrire ce que je fais ».
Cette phrase, « il faudrait que je trouve un autre mot » est alors restée dans mon esprit, comme une réflexion sur laquelle je voulais cheminer pour être plus juste avec moi-même et avec le coaching dont je suis certifiée et que je respecte profondément. Pour être plus authentique aussi.

Le jeudi, deux jours après donc, je suis au téléphone avec un ami qui a été mon coach identitaire l’année dernière (il me connait bien donc) et il me dit « tu ne peux pas dire que tu es coach. T’es pas coach, t’es pas thérapeute non plus. Il faudrait trouver un mot pour dire ce que tu fais ».
Euh, ok. Je suis suffisamment ouverte à la spiritualité pour savoir que ses propos n’étaient pas une coïncidence !
J’en parle à mon mari le soir même. Nous sommes devant la télé, les enfants sont endormis, on se détend devant un reportage que l’on avait enregistré sur les coulisses du 30ème anniversaire de Disneyland Paris.
Et là, la journaliste parle de Walt Disney en disant « le maître spirituel ».
En rigolant, je dis à mon mari :
« Ben voilà, je suis un maitre spirituel
- Pourquoi pas
- Ah non ! C’est un truc de perché ! Ca fait gourou ! Non non non !!!! »
Et oui, je refoule beaucoup un certain langage en matière de spiritualité, que je qualifie de perché. Les trucs du genre « paix et amour, lumière sur vous mes frères, ce n’est pas du tout mon délire ! Moi, je fais des fucks et je dis des gros mots ! Je me définis comme
Etant un HP cognitif, j’ai besoin que les choses aient du sens, une certaine logique et j’ai besoin d’être rationnelle. Mon langage est hyper rationnel, je crois (oui bon ben, parce que parfois, je me rends bien compte que je dis quand même des trucs de « perchés »).

Vendredi matin, donc le lendemain, je suis en rendez-vous avec une cliente et je lui tire une carte d’un oracle que j’utilise très peu, peut-être une fois par mois, et encore.
Cet oracle s’appelle « le sens de la vie » de Doreen Virtue.
Je lui tire la carte de la justice et j’ouvre le livret de l’oracle pour lui en lire l’interprétation.
Et là, je l’ouvre à la page de la carte « Maître spirituel ».
Je l’ai pris comme une claque !
Incroyable !
J’ai compris que l’un de mes guides me poussait fort à embrasser cette mission. J’avais posé une demande le mardi et j’en manifestais la réponse, rapidement et très très clairement.
J’ai continué mon rendez-vous, comme si de rien n’était puis j’ai lu l’explication de la carte. Elle me correspondait totalement ! Mot pour mot ! J’avais l’impression de me lire.
2h plus tard, je changeais ma bio instagram, pour me faire à cette idée.
En fin d’après-midi, je suis partie chercher ma fille à l’école, à pied, musique dans les oreilles et je me suis connectée à ces deux mots « Maître Spirituel ».
C’est comme si j’avais été touchée par la grâce ! Mes cellules pétillaient de joie ! Je marchais fièrement dans la rue ! J’avais enfin trouvé qui je suis ! Quel soulagement de sortir de la case « coach » également. Je ne me rendais pas compte mais cela me mettait beaucoup de pression. D’abord, parce qu’il y a beaucoup de concurrence, ensuite, et surtout, parce que j’avais le sentiment de trahir la profession. La définition d’un coach est la 1ère leçon, 1er chapitre du 1er module de ma formation en coaching et je ne la respectais pas.
Oui, je suis un putain de maitre spirituel. Ouaw !
Quelle ambivalence en moi ! Fierté et soulagement mais aussi peur du jugement…
Et pourtant, pour rien au monde je voudrais maintenant l’enlever de ma bio Insta.
Je sais qui je suis, ce que je fais, comment je le fais. Je connais ma vérité, mes amis et mes clients aussi. L’opinion des autres n’a aucune importance.
J’ai beaucoup de gratitude pour cette dame qui a créé cette réflexion en moi et m’a amenée à cette magnifique révélation. Elle n’a pas donné suite à l’accompagnement, n’a même pas répondu à mon sms de relance mais peu importe. Elle n’était sur mon chemin que pour cette reconnexion à ma véritable nature.
Maintenant, je vais pouvoir déployer toute ma puissance parce que je sais qui je suis !